[Billet par Papa Chou]
Une fois n’est pas coutume, nous avons délaissé les plaisirs du numérique afin de nous retrouver autour d’une bonne table pour partager un jeu de société entre amis. Ne soyons pas mauvaise langue, il n’y a rien de mieux pour passer un bon moment et se marrer en enchainant chance, stratégie et traitrises.
Justement du rire et des coups fourrés, on va en avoir à la pelle avec le jeu que Ankama a eu la gentillesse de nous faire découvrir j’ai nommé 75 Gnom’Street.
Ankama et le savoir faire Français!
Devrais-je présenter Ankama ? Si au début de l’année tu n’as pas vu le long métrage « DOFUS LIVRE 1 : JULITH » tu ne peux pas être français et ne pas connaitre Wakfu, Dofus, Krosmaga …Ankama c’est de l’animation, de la BD, des jeux vidéo, des jeux de société, des animés … 15 années d’existence et depuis le phénomène Dofus ça n’arrête plus et c’est tant mieux.
Intéressons nous donc à leur branche boardgames, qui a déjà vu éclore l’incontournable Krosmaster qui est maintenant pourvu d’extensions, d’une version 2.0 et de près de 150 figurines à collectionner! Voyons ce que ces roublards du jardin de 75 Gnom Street nous proposent.
75 Gnom’Street
Nous sommes sur un jeu d’enquête réalisé par Charles Bossart et Sébastien Darras, illustré par Fabien Mense.
La boite est bien remplie :
– 60 cartes
– 1 plateau de jeu
– 37 jetons
– 12 figurines
– 1 calepin d’enquête
Les illustrations sont géniales et à la hauteur du background complètement barré sur fond de guerre des gangs de nains mafieux.
Le matériel est de très bonne qualité, les pions sont épais et illustrés, les figurines ont des armes différentes et le plateau prêt pour l’action. Rien qu’a la mise en place, on sent qu’on va bien se marrer.
Lisez les règles, ou mieux regardez une vidéo explicative en ligne, ça vous évitera de faire comme nous à essayer de catapulter les figurines avec une carte au lieu de catapulter les pions en cartons! Car oui il y a du catapultage de nain pour départager la fourberie du tirage initial… je vous explique vite fait.
Le but du jeu est de découvrir où se cache le butin des autres joueurs. On reçoit en effet au tout début l’emplacement de notre butin sur le plateau.
Dans la première phase de jeu, une sorte de bataille basée sur la fourberie et le bluff va désigner l’ordre du tour. Celui qui a la plus haute valeur, est le premier et ainsi de suite. Bien sûr les cartes ont chacune des pouvoirs bien coquins.
Vous allez dans l’ordre choisir où vous placer sur le plateau et une action à effectuer. Il s’agira d’interroger les autres joueurs en dessous de vous pour savoir si leur butin se trouve dans un espace donné (soit les huit cases autour, soit la ligne de mire ou encore en rapport avec les couleurs des fleurs sur la case).
Vous marquez votre calepin pour en tirer les conclusions qui se doivent au fil des tours. Les réponses à vos questions, seront ou pas entendues par les autres joueurs.
A vous ensuite de poser un jeton taupe si vous pensez avoir découvert où se trouve un des magots, ou un jeton appât si vous voulez faire penser qu’il se trouve là. Tout cela au prix d’une carte, afin que la phase de bataille ne soit jamais trop prévisible. A la fin celui qui a marqué le plus de point emporte la partie. L’ordre d’empilement défini le montant des points et pareil si « l’appatage » a réussi, le nombre de pions au dessus de votre pion couillonage donne des points. Tout cela en 9 tours maxi, une partie durera 30 minutes au plus quand vous jouerez correctement. (Au début comme nous c’est 1h15 a ramasser des pions sous la table et se dire « on recommence on a fait n’imp » ;p)
Là où ça devient fun, c’est qu’en cas d’égalité, on départage au catapultage de nain. Tout ceux qui ont le même nombre sur leur carte doivent s’aligner, et catapulter un jeton cartonné avec une carte le plus près possible de la cheminée dessinée sur le plateau. Et ça arrive plutôt souvent… au grand dam de la pauvre Ninie qui dormait à poing fermé. Car vous allez inévitablement crier. On balance n’importe où et on se marre une fois j’ai lancé sur la cheminée pile poil et là ça a carrément gueulé y’a pas d’autres mots :p
C’est donc aussi sportif que vicieux, vu le bluff de la phase de combat, les fausses pistes et les éjections de plateau potentielles des actions et les bousculades et trash-Talk en tout genre au moment du catapultage …
Un joli coup de cœur pour nous, on s’est marré tout en se goinfrant de gâteaux, c’est bien là le signe d’une soirée bien réussie !!
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Un commentaire pour “75 Gnom’Street le jeu nain’fernal d’Ankama”